Comment j’ai rencontré les poissons, Prix Mémorable 2017


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Comment j’ai rencontré les poissons, Prix Mémorable 2017

Le prix annuel des libraires Initiales vient d’être décerné à Comment j’ai rencontré les poissons d’Ota Pavel. Un grand classique de la littérature tchèque traduit pour la première fois en français par Barbora Faure et publié aux éditions Do.

Voici le communiqué du groupement des libraires Initiales :

Avec son Prix Mémorable, le groupement des libraires indépendants Initiales entend honorer la réédition d’un auteur tombé dans l’oubli, pas encore adapté en français ou dont l’œuvre traduite a fait l’objet d’une révision complète.  
C’est au tour de Comment j’ai rencontré les poissons d’Ota Pavel d’être récompensé par initiales.
Paru aux éditions ​d​o, basées à Bordeaux et dirigées par Olivier Desmettre, l’ouvrage est traduit du tchèque par Barbora Faure. 

Largement autobiographique, Comment j’ai rencontré les poissons fait défiler des souvenirs d’enfance empreints d’une douce mélancolie. Pavel est le nom adopté par la famille de l’auteur après la guerre pour remplacer le nom juif Popper. Entre parties de pêches épiques et chroniques de la vie qui passe, l’auteur offre un récit d’apprentissage où s’esquisse le portrait d’un père fantasque. Plus encore, ​il dit beaucoup, tout en retenue, des drames du XXème siècle en Europe centrale.

Des bulles de joie sous la peau
Déjà traduit dans de nombreux pays, de la Pologne à l’Italie, de l’Espagne aux États-Unis en passant par Israël, Comment j’ai rencontré les poissons n’avait encore jamais été adapté en français.  Le superbe travail des éditions do lui rend enfin justice et offre désormais aux lecteurs francophones le plaisir de découvrir ce texte lumineux, devenu un classique dans son pays.

Les libraires Initiales se sont pris de passion pour ce livre drôle, poignant et sensible qui produit à sa lecture, comme l’a dit de lui l’écrivain italien Erri De Luca, des « bulles de joie sous la peau » :
 « À la fin j’ai poussé une série de soupirs. J’avais fini de lire Ota Pavel et je devais prendre congé du livre et de lui. Comme à la gare on salue un ami qui déménage au-delà de l’océan et emporte un tas de belles heures passées ensemble, je laisse Ota Pavel à celui qui a la chance de pouvoir le rencontrer pour la première fois. »

En savoir plus sur le prix Mémorable : site de l'association des libraires Initiales