Maison de la Traduction en Nouvelle-Aquitaine

Comptes des seigneurs de Thoire et Villars - T. 2

  • Auteur(s) :

    Claudine Fréchet (dir.) avec la collaboration de Fabio Armand, Paul Cattin, Jean-Pierre Gerfaud et Noël Poncet
  • Traducteur(s) :

    Édition bilingue français-provençal ancien

  • Date de publication :

    15 juin 2024
  • Genre :

    SHS | Langues de France
  • Nombre de pages :

    456 pages
  • Prix :

    60,00 €
T. 2 : Châtellenies et celléreries de Cerdon et du Barrioz (1336-1353)
Édition critique et traduction du texte francoprovençal conservé aux Archives de Turin 


Publié par l'Institut Pierre Gardette, Université catholique de Lyon, sous la direction de Claudine Fréchet, avec la collaboration de Fabio Armand, Paul Cattin, Jean-Pierre Gerfaud et Noël Poncet

« Les textes des comptes des châtelains et des cellériers des seigneurs de Thoire et Villars, qui constituaient un chartrier aujourd’hui dispersé, sont importants pour l’histoire du département de l’Ain.

La présente édition a été établie à partir des micro-films des documents des Archives d’État de Turin déposés aux Archives départementales de l’Ain. Il s’agit d’un des registres de comptes des seigneurs de Thoire et Villars portant sur les années 1336-1352/1353 et concernant une partie des revenus de la seigneurie pendant cette période. Ces documents sont, pour l’essentiel, écrits en francoprovençal, la langue vernaculaire.

Les possessions héréditaires des Thoire-Villars, qui recouvraient globalement le Haut-Bugey, dit Terre de Montagne, et une partie de la Dombes et qui leur venaient des Villars, sont divisées en châtellenies.

Cette édition des comptes des fiefs du Barrioz et de Cerdon contribue à une meilleure compréhension de l’économie d’une époque, des pratiques budgétaires, avec un ensemble de termes désignant les savoir-faire liés aux différentes activités de la vie médiévale. Les comptes étant datés et localisés, les données qu’ils contiennent le sont également de façon précise ; la langue qui en rend compte est riche en matériaux mal connus ou inconnus des lexicographes.

Ces textes apportent également des éléments intéressants à la connaissance des microtoponymes, des anthroponymes et, en particulier, des noms de familles issus des activités alors pratiquées.
La situation géographique de ces textes et leur date d’écriture en font un témoignage précieux et inédit au cœur d’une époque troublée. »

[présentation de la maison d'édition]
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