Le Prix de l'effondrement
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Le Prix de l'effondrement
Le petit âge glaciaire et la chute de la Chine des Ming
« En 1644, après près de trois siècles de stabilité et de prospérité, la dynastie Ming s’écroule. On attribue en général sa chute au chaos politique, à une gestion incompétente et à l'invasion de la Chine par les Mandchous. Timothy Brook propose ici une approche entièrement novatrice selon laquelle c’est la crise climatique mondiale qui sonna le glas de la domination des Ming.
L’hémisphère Nord connaît alors au milieu du XVIIe siècle la phase la plus meurtrière du petit âge glaciaire. Endurant le froid, les pluies diluviennes puis la sécheresse, les Chinois ordinaires peinent à survivre. Grâce à leurs journaux intimes, l’auteur brosse un portrait saisissant d’une population en proie à la famine, confrontée à une hausse des prix inexorable. Fragilisé par sa dépendance commerciale vis-à-vis de l’étranger, qui inonde la Chine d’argent extrait des mines du Japon et de l’Empire espagnol en échange de ses soieries et porcelaines, le régime politique ne tarde pas à s’effondrer.
Un essai magistral où les questions d’inflation, d’interventionnisme de l’État et de mondialisation entrent en résonance étroite avec nos préoccupations actuelles. »
[résumé de la maison d'édition}
« En 1644, après près de trois siècles de stabilité et de prospérité, la dynastie Ming s’écroule. On attribue en général sa chute au chaos politique, à une gestion incompétente et à l'invasion de la Chine par les Mandchous. Timothy Brook propose ici une approche entièrement novatrice selon laquelle c’est la crise climatique mondiale qui sonna le glas de la domination des Ming.
L’hémisphère Nord connaît alors au milieu du XVIIe siècle la phase la plus meurtrière du petit âge glaciaire. Endurant le froid, les pluies diluviennes puis la sécheresse, les Chinois ordinaires peinent à survivre. Grâce à leurs journaux intimes, l’auteur brosse un portrait saisissant d’une population en proie à la famine, confrontée à une hausse des prix inexorable. Fragilisé par sa dépendance commerciale vis-à-vis de l’étranger, qui inonde la Chine d’argent extrait des mines du Japon et de l’Empire espagnol en échange de ses soieries et porcelaines, le régime politique ne tarde pas à s’effondrer.
Un essai magistral où les questions d’inflation, d’interventionnisme de l’État et de mondialisation entrent en résonance étroite avec nos préoccupations actuelles. »
[résumé de la maison d'édition}